LE FADO, LA SAUDADE


 Le FADO

 

Le FADO…ce chant aux origines Afro-Européennes qui nous vient, selon les dires, tantôt des tavernes de marins Portugais, tantôt des Maures Ibériques du XIIème siècle, tantôt du Brésil, nous vient en tout cas du FATUM latin : chants de la fatalité qui racontent le bonheur et les souffrances de la vie et que de grandes voix comme Amalia Rodriguez ont magnifiés.

 

Le fado est devenu très impopulaire sous la dictature Salazar qui l'a caricaturé à des fins de propagande. On dit que durant la révolution des Œillets les gens jetaient leurs disques par les fenêtres.

 

Aujourd’hui, les voix du Fado, celles de Misia, Cristina Branco, Mariza, … et tant d’autres, jeunes et moins jeunes, redonnent leurs lettres de noblesse à ce genre musical en l’ouvrant à d’autres influences, en puisant, pour les textes, dans la littérature portugaise, tels les poèmes de Fernando Pessoa ou ceux de José Saramago, entre autres.

 

Ainsi le Fado contemporain entre dans notre époque tout en gardant l’esprit des origines.            

 

                                                    

 La musique du CAP VERT

 

Qui connaît le chemin de Sao Vicente ?

Cet archipel du Cap Vert, au large des côtes du Sénégal, présente cependant tous les maux d'un passé colonial lié à la traite négrière...

Cette amertume est à l'origine d'une belle tradition musicale, sorte de Blues océanique : la Saudade.

 

Les îles du Cap Vert furent longtemps appelées par les Portugais, îles du Milieu du Monde - entendant par là ce monde lusophone qui s'égrenait d'île en île dans l'Atlantique sud, jusqu'au Brésil.

 

C'est un monde créole tout en archipel duquel résonnent en écho, des rythmes africains, les Batouks et les Funanas, autant d'invitations à la danse.